Greenpeace accuse la France d'être «sous emprise» russe sur le dossier nucléaire

REUTERS/Michel Euler/Pool

Greenpeace a affirmé samedi 11 mars que la filière nucléaire française était « sous emprise » de la Russie, via des importations d'uranium naturel en provenance du Kazakhstan et d'Ouzbékistan, soit plus de 40% de l'approvisionnement de la France, outre de l'uranium enrichi.

Le gouvernement français a réfuté cette argumentation, assurant que « notre pays ne dépend en aucune manière de la Russie pour le fonctionnement de son parc électronucléaire » et « a su diversifier ses sources d'approvisionnement ». En 2022, année de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, « près de la moitié de l'uranium naturel importé en France provenait du Kazakhstan et d'Ouzbékistan ». Soit, 43% exactement, a souligné Greenpeace dans un rapport publié deux jours avant le début de l'examen par l'Assemblée nationale d'un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

« Toujours en 2022, l'intégralité des exportations françaises d'uranium de retraitement (URT) ont été envoyées en Russie, et l'intégralité des importations d'uranium ré-enrichi (URE) en France provenaient de Russie », toujours selon Greenpeace.


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