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The greatest showman : pourquoi le film avec Hugh Jackman et Zac Efron n'est pas si grand !

Bien qu’éminemment sympathique et généreux lors de son passage à Paris, Hugh Jackman n’y change rien: le biopic dans lequel il incarne P.T. Barnum, inventeur du cirque et pionnier des freak shows (avec géants, femme à barbe…), est un gros ratage. Explications.

Copyright : 20th century fox
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C’est une comédie musicale … trop musicale

La bande-annonce est trompeuse car la musique n’y est présente qu’en fond sonore et à travers une courte séquence finale. Mais ça chante, tout le temps, beaucoup, et c’est insupportable, surtout dans les parenthèses sentimentales ! Même pour se demander le sel à table, ils donnent de la voix. Les seuls dialogues, ils sont dans la bande-annonce…

C’est tarte… vraiment tarte

Qu’il conte fleurette à sa femme, le grand amour de sa vie (Michelle Williams, malheureusement cruche et transparente), ou à une cantatrice suédoise (Rebecca Ferguson, dans un playback très raté), P.T. Barnum aimait la guimauve si l’on en croit ce long-métrage dégoulinant de mièvrerie.

Hugh Jackman, trop lisse

Certes, l’acteur australien sait chanter et danser et l’a prouvé de maintes fois au cinéma dans Les Misérables ou sur la scène des Oscars. Mais s’il pouvait arrêter de sourire béatement ou de parler en regardant les étoiles, on ne serait pas contre. On le préfère sauvage et abîmé dans Logan !

Ca fait mal aux yeux

Dieu que c’est criard, kitsch et tape-à-l’oeil. La direction artistique n’a pas fait dans la dentelle et charge la mule en fioritures. Too much… too bad. Reste l’énergie des quelques tableaux de groupe bien chorégraphiés.

Des seconds rôles transparents

Copyright : 20th century Fox
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Visiblement, Zendaya et Zac Efron sont là pour attirer les Millennials : leur duo est totalement sous exploité et transformé en simple atout marketing.

L’émotion est remisée au placard

A trop jouer les violons au sens propre comme au figuré, le scénario en a oublié l’essentiel : étoffer ses personnages. L’apologie de la tolérance est par ailleurs louable mais elle est trop superficielle pour être convaincante.

A ne pas voir si vous aimez le raffinement des comédies musicales d’antan !

De Michael Gracey. USA, 1h44.

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