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Gravity (TMC) Le film d'Alfonso Cuarón est-il scientifiquement réaliste ?

La Terre vue d’en haut
Dès les premières images, on partage l’émerveillement du docteur Ryan Stone, incarnée par Sandra Bullock, dont c’est le premier vol dans l’espace. Pour les séquences de couchers et de levers de soleil vus de l’espace, le réalisateur a pu utiliser des archives de la Nasa. "J’ai eu l’impression de revivre les sensations éprouvées lors de mes deux vols, en 1996 à bord de Mir, la station russe, et en 2001 à bord de l’ISS, la station spatiale internationale", raconte la spationaute française Claudie Haigneré. Un avis partagé par l’Américain Scott Parazynski, cinq missions spatiales au compteur, avec plusieurs sorties pour réparer, comme dans le film, le télescope spatial Hubble.

Dangers à l’horizon !
Lors d’une sortie pour de menus travaux sur un panneau solaire, à 600 km au-dessus de la Terre, le docteur Stone subit une pluie de débris cosmiques aux conséquences dramatiques. Dans le film, il s’agit des morceaux d’un satellite détruit par un missile. Dans la réalité, c’est impossible puisque Hubble se situe au minimum 200 km plus bas que les premiers satellites, dont la plupart gravitent à plus de 30 000 km d’altitude ! Cela dit, le risque d’être heurté par des objets en orbite est bien réel, comme l’explique Claudie Haigneré :

"Les débris sont constitués de petits outils perdus lors des sorties ou d’écailles de peinture qui heurtent la station à 28 000 km/h. Les hublots sont couverts d’impacts !&... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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