La grande purge de la Grèce en quatre graphiques

Le gouvernement se réjouit d'avoir pu emprunter 3 milliards d'euros sur les marchés. Un signe positif très ténu alors que le pays a vécu plus de cinq ans de cauchemar social.

C’est une nuance positive sur fond de drame social: ce jeudi a marqué le retour de la Grèce sur les marchés financiers internationaux. Le pays est parvenu à vendre pour 3 milliards d’euros d’obligations à cinq ans, une première alors qu’aucun investisseur ne voulait prêter au pays depuis le début de la crise. «Les marchés internationaux ont exprimé d’une façon incontestable leur confiance dans l’économie grecque, l’avenir de la Grèce et la capacité de la Grèce à sortir de la crise», a claironné le Premier ministre Antonis Samaras, qui veut voir là le signe d’une sortie de crise possible, alors que la chancelière allemande Angela Merkel est en visite ultrasymbolique à Athènes ce vendredi.

Parmi les signaux mis en avant par le gouve rnement pour se réjouir: un retour prévu à la croissance en 2014, avec 0,6% d’augmentation du PIB en ligne de mire, un budget en excédent primaire (hors charge de la dette). Et cet emprunt de 3 milliards, donc, pourtant très modeste à l’échelle des 240 milliards d’euros prêtés par l’Union européenne et le Fonds monétaire international depuis 2010 pour soutenir le pays. Des éléments positifs qui ne sauraient masquer la violence de la purge subie par le pays depuis 2008. Six ans d’une descente aux enfers illustrée ici en quatre indicateurs.

Un taux de chômage en hausse continue

C'est l'indicateur le plus net de la souffrance grecque: le taux de chômage s'est envolé depuis 2008, quasiment mulitplié par 4 et affichant le plus fort taux de l'Union européenne. Les nombreuses faillites et les faibles investissements expliquent cette poussée du chômage. Tout comme la réduction du nombre de fonctionnaires, difficile à chiffrer précisément.

Un PIB en berne

Année après année, le PIB grec a plongé, symbole de la façon dont le pays s'enfonçait dans la (...)

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