Grande-Bretagne : la «taxe tampon» servira à financer des associations d'aide aux femmes

En Grande-Bretagne, les protections féminines sont taxées à hauteur de 5%.

C'est ce qu'a annoncé George Osborne, chancelier de l'Echiquier conservateur, à l'occasion du traditionnel «discours d'automne» ce mercredi, suscitant la grogne de parlementaires et d'internautes sur les réseaux sociaux.

Embourbée dans une vive polémique sur la taxation des produits d'hygiène féminine, la Grande-Bretagne vient, fort maladroitement, de tenter d'apaiser le courroux de celles qui militent pour un abaissement de la TVA sur les tampons et serviettes : le chancelier de l'Echiquier conservateur George Osborne a annoncé ce mercredi que cette taxe servirait désormais au financement d'associations caritatives d'aide aux femmes.

A l'occasion du traditionnel «discours d'automne» devant la Chambre des communes, le ministre a ainsi déclaré, selon le Guardian : «Nous appliquons déjà le plus faible taux permis en vertu de la règlementation européenne et nous entendons bien faire changer ces règles européennes. D'ici là, je m'engage à ce que les 15 millions de livres issues de la taxe tampon chaque année servent à financer des associations engagées pour les femmes et leur santé». Et de citer les bénéficiaires désignées d'une première tranche de cinq millions de livres : Eve Appeal, qui vient en aide aux femmes atteintes d'un cancer, SafeLives et Women's Aid, qui luttent contre les violences domestiques, et The Haven, qui accompagne les patients atteintes d'un cancer du sein.

£15 million a year raised from the #TamponTax to fund women’s health and support charities #SpendingReview pic.twitter.com/KmvMwmulg9

— HM Treasury (@hmtreasury) 25 Novembre 2015

Outre-Manche, les protections périodiques sont soumises à une TVA de 5% depuis les années 2000, contre 17% auparavant. Comme dans plusieurs autres pays du monde, dont la France, cette taxe fait grincer des dents. Une pétition réclamant son abolition pure et simple en Grande-Bretagne a ainsi récolté plus de 270 000 signatures. Après qu'un (...)

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