La Grande-Bretagne s’attend à plus de morts à Sousse

Le bilan sera lourd, beaucoup plus lourd. A l’issue, dimanche matin, d’une nouvelle rencontre Cobra, une réunion du cabinet d’urgence du gouvernement, la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, n’a pas caché que le bilan de 15 victimes britanniques lors de l’attentat de Sousse, vendredi, n’était que provisoire. «Il s’agit d’ores et déjà des plus lourdes pertes de vies britanniques depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres», a déclaré la ministre. Ce jour-là, l’explosion de quatre bombes dans le métro et un bus avait tué 56 personnes, dont 4 terroristes.

L’identification des morts et des blessés est difficile : la plupart des victimes de Sousse étaient en maillot de bain lors de l’attaque et ne portaient sur elles aucun papier d’identité. Et les blessés ont pu être transférés d’un hôpital à l’autre. La presse britannique se faisait l’écho de l’angoisse de proches d’au moins une dizaine de Britanniques qui n’ont plus donné de nouvelles et n’ont pas été localisés. «Nous devons nous attendre à la confirmation de plus de tués britanniques dans les prochaines heures ou les prochains jours», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Philip Hammond.

Theresa May a cependant estimé que le terroriste n’avait pas forcément visé spécifiquement des touristes du Royaume-Uni. Il se trouve que les hôtels à proximité desquels a eu lieu l’attentat sont majoritairement fréquentés par des Britanniques et des Allemands.

Le Foreign Office a renouvelé ses consignes de prudence en cas de voyage vers la Tunisie, mais n’a pas formellement déconseillé les déplacements. Par ailleurs, le niveau d’alerte terroriste au Royaume-Uni n’a pas été modifié. Il reste au niveau «menace grave», le deuxième échelon le plus élevé, sur une graduation de cinq niveaux. Il signifie qu’une attaque terroriste sur le sol britannique est «hautement probable». Le seuil le plus élevé signifie qu’une attaque est imminente. Quelque 20 000 Britanniques étaient en Tunisie en voyage organisé au moment (...)

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