La grande évasion (Arte) - Comment Steeve Mc Queen a imposé la réécriture de son rôle aux producteurs

1943, en Allemagne, dans un camp de prisonniers. La spectaculaire évasion d'une centaine de détenus alliés...

Steve McQueen est contrarié. Il vient de visionner les premiers rushes de La Grande Évasion, et l’acteur qui monte (il a explosé trois ans auparavant, en 1960, dans Les 7 Mercenaires du même réalisateur, John Sturges) ne goûte pas la quasi-disparition de son personnage durant une trentaine de minutes, au beau milieu du film. Le rôle du coolissime capitaine Virgil Hilts lui va comme un gant (de baseball), et ce scénario, inspiré de l’histoire vraie d’officiers alliés s’évadant d’un camp allemand, en 1942, est le véhicule parfait pour asseoir sa popularité.

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Alors il exige des réécritures : un bras de fer s’engage avec John Sturges, tenté de supprimer son personnage. Mais le cinéaste capitule face au studio United Artists, persuadé que McQueen est indispensable au succès du film. Un scénariste répondra aux desiderata de l’acteur, qui y gagnera la mythique scène de course-poursuite à moto, l’icônisant à jamais. Steve McQueen est une star, et le reste, c’est de l’histoire.

Ce soir à 21h00, Arte rediffuse ce film culte, riche en séquences spectaculaires. Inspiré de faits réels, La Grande évasion est devenu un classique incontesté du genre.

FRANÇOIS LÉGER

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