"Un grand vide" : Corneille raconte la tragédie derrière "Parce qu'on vient de loin"

entre]0/photo_1726062960.png[/photo]<br> <br> [maj]{{Abonnez-vous au podcast "Face A" de Purecharts et retrouvez tous les épisodes sur votre plateforme d'écoute favorite :}}<br> >> [Apple Podcast->https://podcasts.apple.com/podcast/id1740130281]<br> >> [Spotify->https://open.spotify.com/show/76TmfcPkRrr48sM6W847LQ]<br> >> [Deezer->https://www.deezer.com/fr/show/1000834461][/maj]<br> <br> Corneille regarde dans le rétroviseur. En début d'année, le chanteur a proposé au public une nouvelle version de son tube ["Avec classe" partagée avec Aya Nakamura->https://www.chartsinfrance.net/Corneille/news-127640.html]. Et le succès a été au rendez-vous puisque le morceau a été certifié platine et compte plus de 40 millions d'écoutes rien que sur Spotify. « {Il y a un son et un style Aya Nakamura, le langage qu'elle emploie, la forme de ce qu'elle fait et assumer aussi ce qu'elle représente comme personne. Et même c'est au-delà de la musique, son succès a dépassé le cadre strictement artistique. Elle symbolise un espoir pour toutes les jeunes filles, pas que noires} » confiait [à notre micro->https://www.chartsinfrance.net/Corneille/interview-127626.html] l'artiste canadien qui, aujourd'hui, revient sur l'histoire de son autre tube ["Parce qu'on vient de loin"->https://www.chartsinfrance.net/Corneille/news-121187.html] pour le nouvel épisode du podcast "Face A" de Purecharts. Si tout le monde a fredonné le refrain culte à sa sortie en 2003, peu ont compris qu'il s'agit en fait d'un texte très personnel pour le chanteur, né en Allemagne avant de vivre au Rwanda, où sa famille a été assassinée lors du génocide des Tutsis en 1994.<br> <br> <br> <br> <br> {{{Un succès "brutal" pour {{Corneille}} }}}<br> Rescapé du drame, Corneille est parti construire sa vie à Montréal. « {J'observais beaucoup de jeunes de mon âge qui venaient du Rwanda, qui étaient séparés de leurs parents, et qui étaient devenus adultes beaucoup trop vite. Moi inclus. À 12 ans, je ne m'imaginais pas à 20 ans être complètement indépendant, autonome, ne pouvant compter sur que sur moi pour subvenir à mes besoins} » complète-t-il à notre micro. D'où les premières paroles : « {Nous sommes nos propres pères, si jeunes et pourtant si vieux} ». Quant au fameux « {palapapa} » rythmant le refrain, il est venu assez rapidement au chanteur, qui dit avoir écrit le morceau en un jour. « {Pas triste du tout} » en donnant naissance à "Parce qu'on vient de loin", Corneille se rend aujourd'hui compte qu'il est parti d'une observation pour finir par chanter « {un idéal} » : « {C'est probablement la chose la plus difficile à faire, c'est de vivre chaque jour comme le dernier. (...) Beaucoup de gens ont pensé que je partageais une philosophie de vie qui était la mienne mais non en fait, c'était un espoir} ».<br> <br> {{{"Il a fallu que j'arrête ma carrière"}}}<br> S'il a voulu mettre son coeur sur la table avec cette chanson, Corneille est ravi que le public se la soit appropriée : « {C'est extraordinaire quand même de parler de soi et de se rendre compte qu'on parle des autres aussi. C'est là que je trouve l'utile dans mon métier} ». Et cela se traduit dans les chiffres : alors que l'album du même nom s'écoule à plus de 500.000 exemplaires en France, le single "Parce qu'on vient de loin" pointe à la 10ème place des charts et se vend à l'époque à plus de 750.000 copies. Un énorme succès qui le « {remplit d'humilité} » mais qu'il vit « {brutalement} » : « {Jusqu'à l'été 2003, ça se passait super bien, j'avais un disque d'or, des tubes : "Avec classe", "Rêves de star"... Ça allait super bien, j'étais content. (...) Depuis, tout a été un ouragan de succès, d'accolades, d'applaudissements. Je pense que j'étais dans la survie. C'est étrange à dire mais le succès, il se survit. J'étais persuadé que ça allait guérir quelque chose mais (...) ça me laissait quand même un grand vide. Il a fallu que je fasse une pause parce que ça peut être lourd à gérer} ».<br> <br> [dailymotion]x814yk4[/dailymotion]<br> <br> Corneille a donc préféré « {tout arrêter} » en 2005 après une tournée des Zénith et un burn-out : « {Il a fallu que je réévalue des choses, mon rapport au succès.... Il fallu que j'arrête ma carrière} ». S'il n'a jamais retrouvé un succès aussi imposant, il reste néanmoins reconnaissant de compter dans son répertoire une chanson aussi importante que "Parce qu'on vient de loin" : « {C'est celle qui me permet aujourd'hui de vivre ma carrière comme je l'entends, de vivre de manière équilibrée. C'est comme un grand ami qui ne m'a jamais quitté et à qui je dois beau


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Corneille regarde dans le rétroviseur. En début d'année, le chanteur a proposé au public une nouvelle version de son tube "Avec classe" partagée avec Aya Nakamura. Et le succès a été au rendez-vous puisque le morceau a été certifié platine et compte plus de 40 millions d'écoutes rien que sur Spotify. « Il y a un son et un style Aya Nakamura, le langage qu'elle emploie, la forme de ce qu'elle fait et assumer aussi ce qu'elle représente comme personne. Et même c'est au-delà de la musique, son succès a dépassé le cadre strictement artistique. Elle symbolise un espoir pour toutes les jeunes filles, pas que noires » confiait à notre micro l'artiste canadien qui, aujourd'hui, revient sur l'histoire de son autre tube "Parce qu'on vient de loin" pour le nouvel épisode du podcast "Face A" de Purecharts. Si tout le monde a fredonné le refrain culte à sa sortie en 2003, peu ont compris qu'il s'agit en fait d'un texte très personnel pour le chanteur, né en Allemagne avant de vivre au Rwanda, où sa famille a été assassinée lors du génocide des Tutsis en 1994.

Un succès "brutal" pour Corneille


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