Grand Paris : l'«invention» de la métropole entame sa saison 2

Un chantier à La Défense, en 2017.

Chaque semaine, une histoire de ville, de village et d'enjeux urbains. Aujourd'hui, la deuxième édition du concours Inventons la métropole. Bien utile pour la construire et aussi pour la légitimer.

Il n’y a pas si longtemps, aménager une ville consistait pour un maire à avoir un terrain, une idée pour le remplir, un architecte pour la concrétiser et un promoteur pour la vendre (on schématise). En 2014, le lancement du concours Réinventer Paris a changé la règle du jeu. Certes, il faut toujours que la puissance publique ait un terrain à proposer mais, ce coup-ci, il n’est plus du tout nécessaire qu’elle ait une idée pour le garnir. Ce sont ceux qui veulent acheter le foncier qui sont priés d’en avoir.

Les investisseurs répondent donc à ce type de concours avec un projet, une équipe d’architectes, bureaux d’études, paysagistes, experts de ceci ou cela et, quand même, un chèque. On le voit, participer à ce genre de consultation ne consiste pas à griffonner un croquis et vu l’investissement, les terrains proposés ont intérêt à être d’une bonne rentabilité. A Paris, cette certitude ne fait pas de doute.

Dans les communes de banlieue de la région parisienne, en revanche, l’attractivité du foncier n’est pas toujours certaine. En lançant l’an dernier Inventons la métropole du Grand Paris, consultation sur le même modèle que celle de Paris, Patrick Ollier, le président LR de la métropole, n’était pas dans une situation aussi confortable que celle de la maire de Paris.

D’abord, parce que l’institution qu’il préside ne possède pas le moindre bout de terrain. Ce sont les communes qui ont le foncier. Mais comme la Métropole du Grand Paris est un club de maires et qu’Ollier, maire lui-même (de Rueil-Malmaison), sait les caresser dans le sens du poil, 51 sites ont été proposés par les édiles lors de la première édition d’Inventons la métropole et 27 pour la deuxième.

Autre risque : ne pas plaire. Que ce serait-il passé si les investisseurs n’avaient proposé des projets que (...)

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