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Grand Paris: Appels à la suspension des travaux du CDG Express

Après la région Île-de-France mercredi, la maire de Paris Anne Hidalgo a demandé à son tour jeudi la suspension des travaux du CDG Express, projet de train rapide en vue des Jeux olympiques accusé de se faire au détriment des transports du quotidien. /Photo prise le 22 novembre 2018/REUTERS/Benoit Tessier

PARIS (Reuters) - Après la région Île-de-France mercredi, la maire de Paris Anne Hidalgo a demandé à son tour jeudi la suspension des travaux du CDG Express, projet de train rapide en vue des Jeux olympiques accusé de se faire au détriment des transports du quotidien.

Le Charles de Gaulle Express doit permettre aux voyageurs de relier dès 2024 la Gare de l'Est à l'aéroport de Roissy en vingt minutes, pour un coût qui pourrait approcher, pour le passager, d'une vingtaine d'euros l'aller.

Mercredi, Île-de-France Mobilités a "demandé à l'Etat de suspendre les travaux du CDG Express tant que toutes les garanties n'auront pas été données sur l'absence d'impact sur les voyageurs du quotidien, notamment du RER B".

"Même si les bénéfices du CDG Express pour l'attractivité de notre région sont réels, les travaux générés par ce projet dans son calendrier actuel pourraient durablement détériorer la vie quotidienne de millions de Français. Il n'est donc pas acceptable si des garanties ne sont pas données pour préserver le RER B et les autres lignes de Transilien, qui sont prioritaires", expliquait dans un communiqué la présidente de région, Valérie Pécresse.

Jeudi, Anne Hidalgo et le président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, demandent à leur tour la suspension des travaux "tant que des garanties n'auront pas été apportées pour améliorer en parallèle la qualité de service des RER et Transilien".

"Pendant la phase travaux prévue de 2019 à 2024, le CDG Express va impacter l'infrastructure empruntée par les lignes RER B, RER D et le Transilien K ainsi que les lignes P et E lors de l'adaptation de la gare de l'Est", soulignent-ils, demandant à l'Etat d'étudier des solutions de transport alternatives.

(Julie Carriat, édité par Elizabeth Pineau)