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Un grand électeur républicain refuse de voter Trump

Christopher Suprun au Globe Life Park d'Arlington le 11 septembre 2015, au Texas.

Dans une tribune publiée par le «New York Times», Christopher Suprun, membre du collège électoral du Texas, estime que le milliardaire n'est pas qualifié pour devenir président.

C’est le dernier espoir des anti-Trump : que les grands électeurs ne votent pas pour le président élu, le 19 décembre. Lundi, un grand électeur républicain du Texas, Christopher Suprun, a officiellement annoncé sa volonté de rompre son serment et de ne pas voter pour Donald Trump. «Il y a quinze ans, j’ai juré de défendre mon pays et ma Constitution contre tous les ennemis, étrangers et nationaux. Le 19 décembre, je le ferai de nouveau», clame le républicain dans une tribune publiée lundi par le New York Times. A la place, le «faithless elector» (électeur sans foi) appelle à élire «un homme ou une femme honorable et qualifié(e)», et cite le gouverneur de l’Ohio, John Kasich.

I can not, nor will I, cast my ballot for Donald Trump.

My @nytimes @nytopinion: https://t.co/9cLOtfUxIF #ElectoralCollege

— (((Chris Suprun))) (@TheChrisSuprun) 6 décembre 2016

«Un vrai patriote»

Une annonce qui s’inscrit dans un mouvement de contestation plus vaste contre la victoire de Trump. Depuis un mois, une pétition sur Change.org, qui a recueilli plus de 4,7 millions de signatures, exhorte le Collège électoral à élire Hillary Clinton présidente. En parallèle, un autre grand électeur parmi les 38 que compte le Texas, Art Sisneros, a préféré démissionner plutôt que de voter pour Donald Trump, qui ne correspondait pas à ses principes religieux et moraux.

Si Christopher Suprun est le premier grand électeur, côté républicain, à renier son serment, huit grands électeurs démocrates, regroupés sous le nom de «Hamilton electors» – en référence à la vision du rôle du collège électoral défendue par Alexander Hamilton, un des pères fondateurs des Etats-Unis – vont eux aussi rompre leurs promesses. Ils ne voteront pas pour Clinton mais prônent le compromis en choisissant un républicain modéré, qu’ils croient, eux aussi, (...)

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