Grammy Awards : Adele triomphe (et clame son amour à Beyoncé)

Adele, grande gagnante de la soirée des Grammy Awards, le 12 février 2017.

La diva britannique Adele a été la grande gagnante des Grammy Awards dimanche, entrant dans l’histoire des plus prestigieuses récempenses de la musique américaine, mais a clamé son amour pour sa rivale Beyoncé au cours d’une cérémonie aux accents politiques.

Avec cinq Grammys pour lesquels elle était nommée dimanche - soit un palmarès de 15 sur l’ensemble de sa carrière - Adele est la première artiste à avoir gagné les trophées des meilleurs album, enregistrement et chanson de l’année deux fois. David Bowie, décédé il y a un peu plus d’un an, a aussi été l’un des plus primés, récoltant plus de Grammys qu’au cours de son vivant, avec cinq prix à titre posthume pour son disque testament magistral Blackstar.

Adele a eu la victoire modeste et rendu un hommage vibrant à l’autre grande favorite de la soirée, la superstar pop Beyoncé. En recevant son prix de l’enregistrement de l’année pour Hello, tube planétaire, Adele s’est adressée à son idole. «Reine Bey, je t’adore. Tu émeus mon âme chaque jour (...) Je veux que tu sois ma maman», a-t-elle lancé à Beyoncé, enceinte de jumeaux. Et la salle d’éclater de rire.

Pour la deuxième année consécutive, la reine de la balade mélancolique a été victime de problèmes techniques. Elle n’a pas hésité à s’interrompre en plein milieu d’une chanson hommage à George Michael, récemment décédé, pour reprendre de plus belle. Une performance émouvante de cette perfectionniste saluée par une salle debout.

Son opus 25, collection de tubes évoquant la nostalgie des amours passées, à l’instar d'Hello mais aussi de Send my love (to your new lover) a été sacré meilleur album de l’année. Une réédition de son triomphe de 2012 avec 21, qui avait connu des records de ventes et une brassée de Grammys.

Ode à la maternité

«Il y a cinq ans lorsque j’étais là, j’étais enceinte et ne le savais pas (...). A travers ma grossesse et en devenant mère j’ai perdu un peu de moi-même. Je me bats toujours avec le fait d’être mère. C’est vraiment dur», a-t-elle aussi (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Sampha, Sinkane, Thundercat, Andromakers, Black Motion : la playlist du cahier musique de Libé
Digger
Les clones du spectacle
Aux racines de l’acid
Jonathan Lambert