Grève du 7 mars : les syndicats veulent mettre « la France à l’arrêt »

Le 31 janvier, les syndicats avaient recensé plus de 2,5 millions de manifestants et les autorités 1,27 million.  - Credit:MARTIN NODA / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le 31 janvier, les syndicats avaient recensé plus de 2,5 millions de manifestants et les autorités 1,27 million. - Credit:MARTIN NODA / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Faut-il s'attendre à une « journée noire » le 7 mars prochain ? C'est en tout cas le vœu des huit principaux syndicats français et cinq organisations de jeunesse, qui ont réaffirmé, mardi 21 février, leur volonté de mettre « la France à l'arrêt » le 7 mars. Ils promettent, en outre, de faire de cette date « la plus importante journée de grèves et de manifestation depuis le début du mouvement » contre la réforme des retraites.

L'intersyndicale veut ainsi « faire du 7 mars la journée la plus forte » depuis le début du mouvement le 19 janvier, a déclaré Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion au siège de la CGT à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. « Il y a consensus entre nous pour dire que l'objectif c'est de faire plus fort que le 31 janvier », a-t-il ajouté. Ce jour-là, les syndicats avaient recensé plus de 2,5 millions de manifestants et les autorités 1,27 million. « On est déterminé à réussir un 7 mars extrêmement massif », a, de son côté, affirmé Catherine Perret pour la CGT.

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« La France à l'arrêt »

Interrogé sur d'éventuelles grèves reconductibles à partir du 7 mars, Yvan Ricordeau a renvoyé la responsabilité de cette décision aux fédérations des différents secteurs. Il appartient « aux secteurs professionnels de discuter de ce qu'ils font le 7 ou après le 7 », a-t-il souligné.

S'agit-il de ne pas décourager d'éventuell [...] Lire la suite