Grève du 1er octobre : « Télématin » n’était pas en direct sur France 2 à cause du mouvement social

Maxime Birken
Flavie Flament et Julien Arnaud, les nouveaux visages de « Télématin », n’ont pas été en mesure de présenter leur émission, conséquence d’une grève sur les antennes du service public.
France Télévisions Flavie Flament et Julien Arnaud, les nouveaux visages de « Télématin », n’ont pas été en mesure de présenter leur émission, conséquence d’une grève sur les antennes du service public.

TÉLÉVISION - « Bonjour à tous et bienvenue dans Télématin ! ». Cette phrase habituelle le matin sur France 2, les téléspectateurs de la chaîne du service public ne l’ont pas entendue ce mardi 1er octobre.

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Désormais aux manettes de l’émission matinale Télématin depuis la rentrée, les présentateurs que sont Flavie Flament et Julien Arnaud ont vu leur programme matinal annulé et déprogrammé de la grille du jour, comme de nombreuses émissions et programmes d’information prévus sur France Télévisions ce mardi matin.

En cause ? Une grève lancée par plusieurs syndicats à l’échelle nationale, qui provoque une série de rediffusions sur les antennes de France 2. En plus de Télématin, la tranche info de 6h à 6h30 présentée par Jean-Baptiste Marteau a également été annulée. Et sur franceinfo, la diffusion télévisée rencontre de nombreuses perturbations. Raison pour laquelle des reportages sont diffusés en boucle sur les antennes de la chaîne info ce mardi matin.

Abroger la réforme des retraites

La CGT, Solidaires et FSU sont les trois syndicats à l’origine de ce mouvement social dans lequel ils ont également été rejoints par des organisations de jeunesse. La grève touche de nombreux autres secteurs comme les transports ce mardi. Une grève d’ailleurs lancée pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites le jour où le Premier ministre Michel Barnier doit prononcer un discours de politique générale à l’Assemblée. Le mouvement social porte également l’augmentation des salaires parmi ses revendications.

Chez France Télévisions, c’est aussi le projet gouvernemental de réforme du service public qui pousse de nombreux salariés dans la rue.

Un peu moins de 200 rassemblements sont prévus en France ce mardi, malgré l’absence de plusieurs syndicats majeurs qui ont refusé de reformer l’union syndicale qui avaient tant porté le bras de fer contre la réforme des retraites. Ainsi la CFDT, FO, la CGE-CGC, la CFTC et l’Unsa ne seront pas présents dans les 179 lieux de rassemblements recensés par la CGT dimanche à travers le pays.

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