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La GPA, que du commerce ?

La Cour de cassation doit se prononcer vendredi : deux enfants nés par GPA en Russie de père français peuvent-ils être inscrits à l’état civil en France ? Pour les opposants à la gestation pour autrui, reconnaître cette inscription, c’est engager le pays vers ce qu’ils redoutent le plus : la légalisation de la pratique. Or, selon la philosophe Sylviane Agacinski, ce «baby business» transforme forcément la maternité et l’enfant en objets d’échange. Une forme d’exploitation économique. Spécialiste de la parenté, l’anthropologue Anne Cadoret se montre moins catégorique. L’enfant n’est pas un petit être dénué de toute relation commerciale. Par exemple, l’adoption nécessite parfois de fortes sommes d’argent. L’enfant a un coût, dit-elle. En partant des différences formes de parenté, est-il possible d’envisager la GPA sans en faire un commerce ?



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La maternité n’est pas une marchandise
L’enfant a un coût
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