Le gouvernement promet de « poursuivre la consultation » sur les dark stores

Depuis le confinement, les dark stores se sont multipliés en ville.  - Credit:PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP
Depuis le confinement, les dark stores se sont multipliés en ville. - Credit:PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

Le gouvernement a affirmé, jeudi 18 août qu'il allait « poursuivre la consultation » sur le cadre légal des « dark stores » qui se multiplient dans les métropoles, face aux craintes exprimées par des élus vis-à-vis de ces locaux transformés pour le stockage et la préparation de livraisons. Les dark stores, ou magasins aveugles, sont des points d'où partent des livreurs pour distribuer très rapidement, en 10 ou 20 minutes, des produits de consommation courante commandés en ligne.

Portés par des entreprises nommées Gorillas, Flink ou Getir, ils se sont multipliés depuis 2020 dans les grandes villes, à la faveur des confinements et couvre-feux successifs. Mais des maires de tous bords s'y opposent, dénonçant des nuisances sonores pour les riverains, une concurrence accrue pour les commerçants ou encore les conditions de travail des livreurs.

Une réunion bientôt organisée à la rentrée

Le premier adjoint de la maire (PS) Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, s'est insurgé le 13 août, sur Twitter, contre un projet d'arrêté du gouvernement qui, selon lui, « légalise de fait les dark stores ». « L'objectif, c'est de poursuivre la consultation qui pour l'instant s'est menée de manière dématérialisée », a fait savoir une source au sein de l'exécutif. « L'idée, c'est de pouvoir organiser une réunion à la rentrée avec les différentes parties prenantes pour échanger sur l'évolution possible du texte, les observations et les propositions de chacun », a ajouté cette source gouve [...] Lire la suite