Pour le gouvernement grec, la proposition des créanciers «ne peut être acceptée»

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, avant sa conférence de presse à l'issue du sommet européen à Bruxelles, le 26 juin 2015

Le dernier plan de renflouement proposé à la Grèce par l'Union Européenne et le FMI, créanciers de la Grèce, «ne peut être acceptée» a indiqué le gouvernement grec.

Le dernier plan de renflouement proposé à la Grèce par ses créanciers, en échange de réformes et d’efforts budgétaires, «ne peut être accepté» car il contient des mesures «récessives» et un programme de financement sur cinq mois jugé «tout à fait insuffisant», a déclaré le gouvernement grec.

«La proposition des institutions (Union Européenne, FMI) au gouvernement grec était de légiférer immédiatement sur des mesures profondément récessives (...) en tant que condition d’un financement sur cinq mois, cependant tout à fait insuffisant», déplore dans une note le gouvernement grec.

Une offre prévoyant une prolongation de cinq mois du programme d’aide dont bénéficie la Grèce et un paquet d’au moins 12 milliards d’euros à verser en quatre temps jusqu’en novembre a été faite par les Européens et le FMI, selon un document qui a fuité ce vendredi.



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