Gouvernement espagnol, i-Télé, cyberattaque... L'essentiel de l'actu du week-end

Si vous n'avez rien suivi à ce qui s'est passé depuis vendredi, on vous aide.

Espagne. C’en est fini de la paralysie politique en Espagne : le Parti socialiste a décidé dimanche de laisser le conservateur Mariano Rajoy former un nouveau gouvernement. Le PSOE, fracturé et battu en brèche par le nouveau parti antiaustérité Podemos, évite ainsi aux Espagnols de retourner aux urnes pour la troisième fois en un an, un scrutin où il risquait une nouvelle déroute.

Médias. Samedi, des journalistes d’i-Télé, en grève depuis lundi, ont découvert qu’une partie des bureaux de la chaîne avaient été déménagés sans leur consentement, afin de faire de la place pour la rédaction de Direct Matin. Interrogé par Libération, le journaliste Milan Poyet, porte-parole du mouvement de grève, déplore la «stratégie d’audience à tout prix» adoptée par la direction alors qu’Eric Zemmour et les frères Bogdanov sont annoncés à l’antenne.

Cyberattaque. L’accès à toute une série de sites a été gravement perturbé vendredi aux Etats-Unis pour des millions d’utilisateurs à la suite d’une cyberattaque dirigée contre un prestataire de services. Selon Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseaux et blogueur, «les attaquants progressent et se dissimulent de mieux en mieux».

Horizon 2017. Bernard Tapie a décidé de mettre son grain de sel dans la présidentielle en diffusant un catalogue de propositions contre le chômage des jeunes, et envisage de monter un peu plus au créneau. De son côté, Ségolène Royal se dit amusée face à ceux qui suggèrent qu’elle soit la prochaine candidate à la socialiste, et lâche : «Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher».

Catastrophe ferroviaire. Un train assurant la liaison Yaoundé-Douala a déraillé vendredi au Cameroun, faisant plus de 60 morts.

Syrie. Selon un rapport confidentiel obtenu par l’ONU, l’armée syrienne a mené une attaque à l’arme chimique, sans doute du chlore, dans la province d’Idleb (nord-ouest), le 16 mars 2015.

Migrants. Alors qu’environ 1 000 (...)

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