Publicité

Le gouvernement britannique revoit fortement à la baisse ses prévisions de croissance

Dans cette valise brandie par le chancelier de l'Echiquier Philip Hammond, de très mauvaises nouvelles pour l'économie britannique.

Les différentes mesures annoncées dans le budget n'ont pu dissimuler la nouvelle la plus inquiétante, la confirmation du ralentissement de l'économie du Royaume-Uni.

La tradition, la pompe, le respect de codes précis et parfois déconcertants sont autant de repères toujours bienvenus au Royaume-Uni, surtout dans cette période tourmentée. La chorégraphie de la délivrance du budget annuel du gouvernement représente l’un des phares de l’année parlementaire. Immuablement, une fois par an, le chancelier de l’Echiquier franchit le seuil du 11 Downing Street, la porte voisine de la résidence du Premier ministre. C’est entre ces murs que, pendant de longues journées et nuits sans sommeil, l’équipe du ministère de l’Economie a mis au point le budget du pays.

Le ministre porte à bout de bras la précieuse «Red Box», la valise de cuir rouge frappée des armoiries royales, le même modèle depuis le milieu du XIXe siècle, dans laquelle sont rangés les détails de ce fameux budget. Sous le crépitement des flashs et les caméras, le ministre de l’Economie marque une pause et brandit devant lui cette valise, qui pèse près de trois kilos. L’art consiste à prendre un air confiant, voire triomphant, y compris, ou surtout, si le contenu du texte contient de mauvaises nouvelles sur l’économie du pays.

Après les photos, le chancelier s’engouffre dans la Jaguar officielle pour franchir les quelque 400 mètres qui séparent Downing Street du Palais de Westminster, où siège le Parlement. Là, devant les 650 députés rassemblés dans la Chambre des communes, il déroule son budget pendant une bonne heure, un rituel diffusé en direct sur les principales chaînes de télévision.

Le «Brexit» dans tous les esprits

Philip Hammond s’est donc prêté mercredi à cet exercice très précis et a tenté de noyer le gros poisson, la mauvaise nouvelle. Il a multiplié les annonces, osé des blagues – qui, comme souvent avec lui, sont tombées un peu à plat – pour tenter de détourner l’attention de la principale (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Syrie: Poutine rallie Erdogan et Rohani à l’idée d’une réunion politique en Russie
La nouvelle stratégie américaine en Afghanistan est risquée, selon des experts
Le pape visitera les pays baltes en 2018
Les Etats-Unis vers l'Internet à deux vitesses
Saad Hariri suspend sa démission après son retour à Beyrouth