Google brûle d'investir dans le burger vegan

Un hamburger dans un restaurant d'Oakland en Californie le 20 mars 2013

La Silicon Valley s'excite autour de l’idée d'une viande artificielle garantie 100% sans cruauté animale.

On le sait, les dirigeants de Google aiment le challenge, qu’il s’agisse de créer des voitures sans conducteur ou même de trouver un remède à la mort. Leur dernière lubie : la «viande» végétarienne. Comme le rappelle le site TheNextWeb, spécialisé dans les nouvelles technologies, le cofondateur de Google, Sergey Brin, finance depuis plusieurs années les recherches de Mark Post, un scientifique de l’université de Maastricht qui a créé l’an dernier le premier burger synthétique à partir de cellule souche. Lundi, le landerneau de la tech découvrait que Google avait tenté de racheter la start-up Impossible Food, elle aussi en quête du burger parfait sans passer par la case abattoir.

Selon le site The Information, la compagnie américaine aurait offert entre 200 et 300 millions de dollars pour faire l’acquisition de l’entreprise, dont le cheeseburger vegan ne devrait pas être commercialisé avant l’an prochain. Le fondateur d’Impossible Food, le biochimiste Mark Brown, a rejeté l’offre de Google, ayant déjà réussi à lever 75 millions de dollars pour développer son projet.

Reste que l’idée de viande artificielle garanti 100% sans cruauté animale excite fortement la Silicon Valley. Une poignée de start-up se se sont à leur tour lancées dans différentes variantes du concept, que ce soit Hampton Creek Food et sa mayo sans oeuf ou Beyond Meat et ses batonnets de poulet sans poulet, énumère TheNextWeb.

Au-delà du posionnement éthique et écologique, les entrepreuneurs voient surtout une énorme opportunité. Sergey Brin résumait ainsi la situation dans Forbes l’an dernier : «En gros, les choses peuvent se dérouler de trois façons dans le futur. La première est que nous devenons tous végétariens, et je ne pense pas que ce soit très réaliste. La seconde est que nous ignorons ces enjeux, et nous continuons à détruire notre environnement. La troisième option, c’est d’essayer (...)

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