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Goldnadel : « Pourquoi, finalement, j’irai défiler à la marche contre l’antisémitisme »

Joël Saget / AFP

Trop c’était trop. Je ne défilerai pas « contre l’antisémitisme ». Je l’avais annoncé jeudi chez Praud. Je me défilais. J’ai beau m’essayer à être rationnel, il existe effectivement une malédiction dès qu’il s’agit des Juifs. Sinon, la main du diable, la diabolisation à tous les étages.

Au départ était assurément le Diable, les Israéliens l’ont rencontré le 7 octobre au matin. Des bébés brûlés, aux femmes violées et éventrées. Mais à peine les victimes du grand pogrom étaient-elles comptées que le soldat juif était peint en nazi à oser escompter punir le Hamas protégé derrière ses civils.

Dans le même temps, à Paris, les actes antisémites montaient en flèche, leurs auteurs ne se recrutant pas dans les profondeurs du vieux terroir français, puisque selon les services de police la moitié d’entre-eux étaient étrangers. D’aucuns se plaisent à arracher les affiches des enfants otages quand d’autres s’amusent à imaginer accommoder les bébés juifs cuits au four avec du thym et du laurier.



À ce stade de la cuisson, La France insoumise, qui ne voit pas le Hamas en Satan et parfois même le trouve résistant, ne manquait pas de jeter de l’huile gauchiste sur le feu islamiste. De son côté, la droite, de Ciotti à Le Pen en passant par Zemmour, parti pour l’État Juif, avait témoigné de son soutien indéfectible à Israël et aux Juifs français. C’est dans ce cadre que Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher eurent l’excellente idée de proposer l’organisation d’une manifestation contre l’anti...


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