« God of War » : l’association Peta dénonce les maltraitances contre un boss du jeu
JEU VIDÉO - Chez Peta, on ne rigole pas avec la maltraitance animale. Même quand il s’agit d’un jeu vidéo. La célèbre association de défense des animaux, connue pour ses actions spectaculaires, a signé une nouvelle opération de communication sur les réseaux sociaux en interpellant dans une vidéo… Les créateurs du jeu God of War : Ragnarök, sorti le 9 novembre sur PS5 et PS4.
En cause, un combat de boss tout ce qu’il y a de plus classique dans l’univers du demi-dieu Kratos qui (attention spoiler) va devoir se battre au fil du jeu contre un loup mythologique de 18 mètres de haut, Garm.
BOY, it’s like Grey Wolf Sif all over again. If you’re cold, they’re cold. Tyr was wrong to chain this pup up and… https://t.co/z35aRU10ce
— PETA (@peta)
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas tant les habituels coups de lattes de Kratos et de son fils qui posent problème à Peta. Mais plutôt le fait que Garm (qui n’invite pas vraiment à la caresse) ait été abandonné et enchaîné par le dieu Tyr au milieu des paysages enneigés de Hellheim – l’un des mondes dans lequel évolue le joueur.
« Vous savez que ce n’est pas un vrai loup, n’est-ce pas ? »
« Si vous avez froid, ils ont froid. Tyr a eu tort d’enchaîner ce chiot et de le laisser dehors dans le froid glacial de Hellheim », pointe ainsi du doigt l’association dans une vidéo postée sur Twitter le 16 novembre dernier. « Tous les chiens méritent des foyers aimants et des canapés chauds, même s’ils mesurent 18 mètres de haut », appuie encore Peta.
Dans une autre publication, l’association de défense des animaux a même interpellé l’un des développeurs du jeu, Cory Barlog, pour lui demander de créer un « mode Peta » pour que le jeu puisse être joué « sans violence envers les animaux ».
@peta you know its not a real wolf, right? we do not encourage anyone to fight or hurt any animals in the real world.
— cory barlog (@corybarlog)
« Vous savez que ce n’est pas un vrai loup, n’est-ce pas ? », a-t-il répondu, précisant que l’équipe de développement « n’encourageait personne à faire du mal aux animaux dans le monde réel. »
Si ce coup de communication vise avant tout à sensibiliser la population à la maltraitance animale et à l’abandon des animaux de compagnie, ce n’est pas la première fois que Peta interpelle des licences de jeux vidéo.
En 2020, l’association avait ainsi critiqué le jeu Animal Crossing pour l’un de ses personnages qui « encourage les villageois à retirer les poissons de leur habitat naturel pour qu’il puisse les emprisonner dans de minuscules aquariums. » On ne leur souhaite pas de tomber sur une simulation de chasse…
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