Publicité

Go Fast (TFX) Tournage au coeur d'une cité sensible : "L’idée n’était surtout pas de stigmatiser ses habitants"

C’est l’histoire d’une gageure : pendant douze jours, en juin 2007, l’équipe de tournage de Go Fast (80 techniciens, assistants, cascadeurs, acteurs et producteurs) s’est installée avec son matériel à La Forestière, à Clichy-sous-Bois, à l’est de Paris. Ces barres d’immeubles, érigées dans les années 60, sont alors considérées par les Renseignements Généraux comme les plus sensibles d’Ile-de-France. Lors des émeutes de novembre 2005, elles furent le théâtre d’affrontements d’une violence rare entre les jeunes et la police.

Pourquoi diable la production a-t-elle choisi, malgré les réticences des forces de l’ordre et des assureurs, un endroit aussi problématique ? "Nous tournions un polar sur les trafiquants de drogue s’approvisionnant avec leurs berlines dans certaines cités, et nous tenions, avec le réalisateur, Olivier Van Hoofstadt, à des décors crédibles", explique Emmanuel Prévost, producteur et coscénariste du film. Il tient aussitôt à nuancer : "L’idée n’était surtout pas de stigmatiser cette cité et ses habitants, bien au contraire".

À lire également

Roschdy Zem, 1er Président maghrébin de France dans "Les Sauvages" (Canal+)

Réaliste, Emmanuel Prévost sait que l’on n’impose pas un tournage dans... Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi