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Le glyphosate sème la zizanie au sein du gouvernement

Une action contre le glyphosate, le 19 juillet à Bruxelles.

A l'approche d'un vote décisif à Bruxelles début octobre sur ce pesticide très controversé, l'exécutif semble faire volte-face.

La France dira-t-elle stop ou encore au glyphosate ? L’affaire provoque en tout cas une belle cacophonie au sein du gouvernement, tant les enjeux économiques et sanitaires sont colossaux. Le vote sur le renouvellement pour dix ans dans l’UE de la commercialisation de ce pesticide, le plus utilisé au monde (il entre dans la composition de plusieurs centaines de produits, dont l’herbicide Roundup de Monsanto), doit normalement avoir lieu les 5 et 6 octobre.

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A l’approche de l’échéance, les divers lobbys agricoles et agrochimiques, écologistes et environnementaux qui s’affrontent sur ce dossier très médiatisé, redoublent d’efforts pour faire pencher la balance en leur faveur. Fin août, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, avait été clair : comme elle l’avait fait sous la présidence Hollande, la France s’opposera au renouvellement de l’autorisation de commercialisation donnée au glyphosate. Ses propos avaient illico suscité l’ire de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Le principal syndicat agricole, à la vision très productiviste et pro-pesticides, avait dégainé un communiqué outré, estimant que «la suppression du glyphosate balayerait d’un revers de main les efforts entrepris de longue date par les agriculteurs français, leurs outils de recherche et de développement, et toute une filière de progrès, acteur clé de la transition écologique que la société appelle de ses vœux»… Sans un mot sur le risque sanitaire que fait courir ce pesticide : la substance a été classée en 2015 «cancérogène probable» par le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé.

Menace de blocage

La pression s’est nettement intensifiée depuis une quinzaine de jours, la FNSEA (...)

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