Sur « Gladiator », Ridley Scott révèle que Joaquin Phoenix a failli quitter le tournage au dernier moment

Sur les tournages de « Gladiator » et « Napoléon », Joaquin Phoenix n’a pas menagé le réalisateur Ridley Scott.
OSCAR DEL POZO / AFP Sur les tournages de « Gladiator » et « Napoléon », Joaquin Phoenix n’a pas menagé le réalisateur Ridley Scott.

PEOPLE - Les mauvaises habitudes ont la vie dure pour Joaquin Phoenix. C’est en tout cas ce que révèle Ridley Scott, qui a dirigé l’Américain sur Gladiator (2000) et Napoléon (2023). Et sur les deux tournages, l’acteur a failli tout plaquer alors que la production avait déjà commencé.

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« Je ne peux pas le faire » aurait dit Joaquin Phoenix alors qu’il portait son costume de l’empereur Commode. « J’étais dans l’incompréhension et Russell Crowe a répondu : “Ce n’est vraiment pas professionnel” » confie le réalisateur dans un entretien au New York Times à l’occasion de la sortie de son Gladiator II.

Interrogé sur la manière qu’il a utilisée pour décider l’acteur à rester, Ridley Scott assure pouvoir jouer le rôle « d’un grand frère, d’un papa » sur ses tournages. « Mais je suis un bon ami de Joaquin. Gladiator a été un baptême du feu pour nous deux au début », affirme l’octogénaire qui a de nouveau collaboré avec l’acteur par la suite.

Un habitué du trac

S’il a bel et bien incarné le personnage de Commode jusqu’au bout dans Gladiator, une prestation qui lui a d’ailleurs valu sa première nomination aux Oscars pour le prix du meilleur second rôle, Joaquin Phoenix n’en était qu’à son coup d’essai.

En août dernier, l’acteur s’est fait remarquer pour les mêmes raisons. Juste avant la promotion de Joker : Folie à deux, il a claqué la porte du plateau du prochain film de Todd Haynes (Dark Waters, May Decembre) alors que le tournage allait commencer, comme le confiait alors le média spécialisé IndieWire.

On avait ensuite appris par l’intermédiaire du Hollywood Reporter, qu’il avait également essayé de déserter le tournage de Napoléon (2023), du même Ridley Scott. Il réclamait alors la venue de Paul Thomas Anderson, avec qui il avait tourné The Master (2012) et Inherent Vice (2014), pour réécrire le scénario.

Une histoire qui était restée au stade de rumeur, avant d’être confirmée par le réalisateur britannique, toujours dans cette même interview pour le NY Times. « Tommy faisait Licorice Pizza quand il m’a conseillé comment faire Napoléon », avoue-t-il. Mais la collaboration aurait été bien moins forcée qu’annoncée selon lui. « En fait, c’était très amusant. Nous étions tous les trois dans une pièce à hurler de rire », conclut-il, sans rancune.

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