Gladiator II : Non, les gladiateurs de l’Antiquité ne mourraient pas dans l’arène (ou presque pas) !

Gladiator II : Non, les gladiateurs de l’Antiquité ne mourraient pas dans l’arène (ou presque pas) !

Pour les gladiateurs de l'Antiquité, entrer dans l'arène n'était pas synonyme de mort imminente, bien au contraire. Dans l’imaginaire collectif, ces combattants légendaires sont associés à des scènes sanglantes de mises à mort spectaculaires. Cette violence, à l'état brut, a été maintes fois représentée par le cinéma. Ce mercredi 13 novembre, Gladiator II sort dans les salles françaises, plus de 20 ans après le premier volet. La recette reste la même : casting 5 étoiles, scénario trépidant et scènes de combats aussi haletantes que rythmées. Bref, le second opus, réalisé à nouveau par Ridley Scott, promet de rencontrer un succès à la hauteur du premier film, et à celle de la grandeur des héros dont il conte l'histoire. Mais le cinéma reste du cinéma. Et si lors des affrontements opposant des gladiateurs, les profusions de sang étaient en effet monnaie courante, non, ces guerriers n'étaient pas systématiquement tués, et ce même s'ils perdaient. Les récits d'historiens montrent que les combats de gladiateurs n’étaient pas conçus pour se terminer en carnage. Des chercheurs comme Pierre-Luc Brisson, historien interviewé par Radio-Canada, insistent : la mort dans l’arène était rare. Déçu ?

Si certains gladiateurs étaient des prisonniers ou des esclaves, ils constituaient une minorité parmi ces combattants. La majorité était en fait des hommes libres, appelés auctorati, qui signaient un contrat pour pratiquer cette profession dangereuse mais rémunératrice, à l'instar des combattants de (...)

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