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Giscard d'Estaing, l'ex-président qui coûte le plus cher à la France

Nicolas Sarkozy (de dos) avec Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, en 2010, au Conseil constitutionnel.

Des trois derniers chefs de l'Etat, c'est VGE qui grève le plus les finances publiques, devant Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac. Le député PS René Dosière, à l'origine de ces évaluations, demande une révision de ce statut particulier.

Valéry Giscard d’Estaing est l’ancien président qui coûte le plus cher au budget de l’Etat, avec 2,5 millions d’euros par an, devant Nicolas Sarkozy (2,2 millions) et Jacques Chirac (1,5 million), selon une nouvelle évaluation du député PS René Dosière à partir de données des ministères.

«Plus de six millions d’euros par an, c’est le coût global à la charge de l’Etat des anciens présidents», écrit sur son blog René Dosière, spécialiste de longue date du budget de l’Elysée. Ce budget ne comprend pas le traitement mensuel des anciens présidents (environ 6 000 euros), ni la rémunération mensuelle de membre du Conseil constitutionnel (12 000 euros), que VGE est le seul à toucher.

Le député socialiste de l’Aisne rappelle en préalable que le statut d’ancien président a été fixé en 1985 seulement. En effet, avant 1981 et la défaite de Giscard, cette question ne s’était jamais vraiment posée concrètement. Charles de Gaulle meurt un an après avoir quitté le pouvoir et Georges Pompidou meurt en cours de mandat. Ce statut sera donc fixé dans une lettre personnelle envoyée par Laurent Fabius, alors Premier ministre, à Giscard. Il est précisé que les anciens présidents bénéficient «d’un appartement de fonction meublé et équipé». Deux «personnes prises en charge sont affectées au service de leur appartement de fonction». Les ex jouissent également de la protection de deux policiers, «sauf s’ils ne souhaitent pas [en] bénéficier». Leur domicile fait l’objet «d’une protection particulière», une voiture de fonction avec deux chauffeurs leur est attribuée «avec prise en charge de l’Etat». Autre privilège, ils bénéficient de sept collaborateurs permanents. L’ensemble de leurs avantages est détaillé dans cette lettre de Laurent Fabius.

Selon une (...)

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