Ginseng, éleuthérocoque, rhodiole...Ces plantes adaptogènes permettent de lutter contre le stress

De tout temps, l’être humain a utilisé les plantes, s’interrogeant sur leurs grands pouvoirs. C’est en cherchant à définir l’action du ginseng (Panax ginseng) que le scientifique Nicolaï Lazarev crée le concept de plantes "adaptogènes" en 1947. Il a pu constater les effets positifs de cette plante asiatique pour contrer la fatigue et augmenter les performances de mineurs soumis à des conditions de vie extrêmes. Parmi les végétaux répondant à sa définition se trouvent également l’éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus), la rhodiole (Rhodiola rosea), la schizandra (Schisandra chinensis)… Leur spécificité permet tout simplement à notre organisme de s’adapter. Concrètement, prendre tous les matins quelques gélules de ginseng, d’éleuthérocoque ou de rhodiole n’améliorera pas votre sommeil, cela ne renforcera pas non plus spécifiquement votre système immunitaire au début de l’hiver. Mais en consommer augmentera la résistance générale de l’organisme face à un stress intense. La plupart de ces plantes adaptogènes sont connues et référencées dans la pharmacopée chinoise depuis plus de deux mille ans. Pourtant, la médecine moderne ne s’y intéresse que depuis le début des années 1960.

Originaire de Sibérie et du nord de la Chine, l’éleuthérocoque, tout comme le ginseng, appartient à la famille des araliacées. Les ginsénosides et les éleuthérosides – leurs molécules actives respectives – se concentrent dans les racines. En cas de stress, qu’il soit physique, psychique, infectieux (attaque (...)

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