Gilets jaunes : un conducteur meurt après avoir percuté un camion à la frontière belge

Un barrage de "gilets jaunes" à Saint-Beauzire dans le Puy-de-Dôme, le 6 décembre 2018

Un conducteur est mort vendredi en fin de journée à Erquelinnes, commune frontalière belge, en percutant un camion arrêté par un barrage des gilets jaunes mobilisés côté français.

Un homme d’environ 50 ans est décédé vendredi en fin de journée après avoir percuté un camion à la frontière belge. Il s’agit du septième mort en marge des manifestations de gilets jaunes.

«L’accident a eu lieu à la jonction entre la N40 et N54, après un ralentissement provoqué en France par des "gilets jaunes" au nord de la commune de Jeumont», a déclaré samedi à l’AFP sans plus de précisions la préfecture, qui a été informée par les autorités belges.

Le maire de la commune belge d’Erquelinnes, qui s’est rendu vendredi sur les lieux de la collision, a indiqué à l’AFP que la victime avait «foncé dans un camion qui était arrêté» sur la voie de circulation de droite en raison d’un barrage plus loin de gilets jaunes «qui laissait passer les voitures mais pas les camions».

Dans l’Aisne, près de Soissons, une automobiliste est morte vendredi soir, sans que le parquet de Soissons, dans une déclaration à l’AFP, ne fasse pour l’instant un «lien direct avec un barrage des gilets jaunes». «C’est une personne qui roulait à contresens sur la nationale 2 qui provoque cet accident, pour l’instant on en est là, les investigations sont en cours», a-t-il dit.

A lire aussi :[Chronologie] Gilets jaunes : les dates clés

Septième mort

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un gilet jaune a été tué après avoir été percuté par un poids lourd à un rond-point près d’une sortie d’autoroute à Avignon (Vaucluse).

Le 17 novembre, premier jour des rassemblements de gilets jaunes, une manifestante avait été tuée à Pont-de-Beauvoisin (Savoie) après avoir été percutée par une automobiliste prise de panique à un barrage. Deux jours plus tard, un motard de 37 ans était percuté par une camionnette qui manœuvrait pour éviter un barrage de»gilets jaunes» et succombait à ses blessures le lendemain.

Dans la nuit du 1er au 2 (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Gilets jaunes : «Je resterai jusqu'à ce soir si ça n'est pas trop dangereux»
Comment se chauffer malin ?
Violences policières : une vingtaine de journalistes vont porter plainte
A Paris, la CGT redonne de la voix
Miss France : le maillot faible