Ghouta orientale : le carnage continue

Une femme et des enfants cherchent un abri après des bombardements sur la ville de Hamouria, dans l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas le 19 février 2018

Depuis quatre jours, l'aviation du régime pilonne l'enclave tenue par l'opposition dans l'Est de la capitale syrienne. Le nombre de mort explose, sous l'oeil impuissant de la communauté internationale.

Pour le quatrième jour consécutif, l’ombre des hélicoptères et des avions du régime a continué de planer sur les communes en ruine de la Ghouta orientale. Après le triste record lundi, plus de 200 frappes aériennes secondées par des batteries d’artillerie ont tué mercredi une quarantaine de civils selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH). L’offensive aérienne, lancée dimanche par le régime de Damas, a tué 310 personnes en 4 jours et fait près de 1550 blessés.

Fosses communes

La situation humanitaire s’aggrave d’heure en heure. «Tous les hôpitaux ont fermé leurs portes lundi en raison de l’intensité des attaques, mais continuent d’effectuer des opérations en urgence pour les patients les plus critiques» a affirmé mercredi un communiqué de l’Union des Organisations de secours et de soins médicaux (UOSSM). Treize hôpitaux ont été frappés depuis dimanche selon Médecin sans Frontières.

À plusieurs reprises, les bombardements ont ciblé deux fois le même endroit, pour tuer les secouristes ou les habitants à la recherche de leurs proches. «Je suis à côté d’un hôpital, dans un abri que j’espère sûr. La situation est horrible, les raids aériens et les bombes-barrils tombent en permanence, trop vite pour que nous puissions les compter» a déclaré mercredi un photographe de l’UOSSM, Abdulrahman Ismail, quelques minutes avant de mourir dans le carnage. Une infirmière et un membre des Casques blancs ont également été tués dans la journée. À Beit Sawa, les corps des victimes, emballés dans des bâches ou des couvertures à motif, sont empilés dans des fosses communes faute de pouvoir être acheminés vers leurs familles.

Mastodonte

À en croire un chef d’État-major de la coalition pro-Assad qui s’est confié à Reuters mercredi, ces bombes sont censées (...)

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