Ghana: la société se mobilise contre les mines d'or illégales
La lutte contre les mines d’or illégales prend un nouveau tournant au Ghana. Ces derniers jours, les organisations religieuses, de la société civile et les syndicats professionnels ont, d’une même voix, dénoncé l’inaction du gouvernement face à ce fléau environnemental, appelé « galamsey ». Un ultimatum a même été lancé : les autorités ont deux semaines pour mettre réellement fin à ces activités sous peine de poursuites judiciaires.
Avec notre correspondant à Accra, Victor Cariou
Fleuves pollués, ruptures d'approvisionnement en eau dans plusieurs villes… En ce début de mois de septembre, les conséquences environnementales des mines d’or illégales se multiplient au Ghana.
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Pour la coalition des médias contre le « galamsey », cela doit cesser, maintenant. Andrew Edwin Arthur en est un des membres fondateurs : « Ce que nous pouvons faire, c’est de nommer et de couvrir de honte les personnes haut placées directement impliquées dans le galamsey. Nous donnons un ultimatum de deux semaines au gouvernement pour qu’il interdise réellement toutes les activités de galamsey. »
Un nouveau comité critiqué
Des actions judiciaires et des manifestations sont à prévoir si rien n’est fait sous deux semaines, préviennent-ils.