Ghana: des athlètes toujours en quête de soutien, un an après les premiers Jeux para-Africains à Accra
Près d’un an après les tout premiers Jeux Africains paralympiques, à Accra en septembre 2023, quelle est la situation pour le handisport ghanéen ? Reportage dans un des courts de tennis de la capitale, où des joueurs de tennis-fauteuil s’entraînent chaque semaine : des athlètes motivés, mais toujours en attente de financements stables de la part du gouvernement.
Avec notre correspondant à Accra, Victor Cariou
Il est 7h du matin au Accra Sport stadium. Deux joueurs de l’équipe nationale de tennis-fauteuil, sur la trentaine que compte le Ghana, s’entraînent sans relâche. Faute d’avoir pu se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris 2024, ils visent ceux dans quatre ans, à Los Angeles.
Mac Lean Atsu, l’un d’entre eux, explique : « Ce qu’on fait, c’est qu’on cumule nos points. On compte participer à plus de futurs tournois de la Fédération internationale de tennis. On travaille dur pour pouvoir atteindre le top 50 des joueurs et ainsi se qualifier aux prochains Jeux paralympiques. »
L’espoir que la situation s’améliore pour les Jeux para-Africains 2027
Problème : un an après les Jeux africains paralympiques d’Accra, les joueurs attendent toujours un réel investissement financier de la part des autorités ghanéennes. « Pour l’instant, ils ne nous ont pas encore acheté de fauteuils professionnels, déplore Mac Lean Atsu. Certains coûtent 5 000, 6 000 dollars. Tout ce que le coordinateur fait, c’est d’écrire à la fédération internationale, qui nous envoie des fauteuils multisports, qui sont pour les débutants ».