Gendarme mort sur un refus d'obtempérer: la veuve accuse la France d'avoir «tué» son mari, le chauffard déféré

La veuve de l'adjudant Éric Comyn, tué après un refus d'obtempérer le dimanche 18 septembre à Mougins, a pris la parole lors d'une cérémonie d'hommage qui a eu lieu à Mandelieu-la-Napoule ce 28 août dans les Alpes-Maritimes où le militaire était en poste.

La voix brisée, Harmonie Comyn, la veuve du gendarme fauché par un automobiliste dimanche dernier, ne ménage pas l'État français. « La France a tué mon mari. La France a tué mon mari, le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Je remercie notre France d'avoir tué mon tendre époux, le père de nos enfants. Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes », a-t-elle déclaré.

Récidiviste parce qu'il avait déjà était condamné une dizaine de fois pour des infractions à la circulation routière. Avant de renverser l'adjudant Éric Comyn, le suspect d'origine cap-verdienne était en état d'ivresse.

« Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législateurs ouvriront véritablement les yeux ? Faut-il qu'ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient véritablement punis ? », a-t-elle aussi lancé.

Des politiques dénoncent le laxisme de l'État. Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a évoqué sur X des mots « bouleversants », ajoutant qu'il fallait arrêter de « tolérer ceux qui pourrissent la vie des Français » (...) et rétablir « une justice qui punit sévèrement ».


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