Gendarme du GIGN tué en Guyane : l'hommage d'Emmanuel Macron

L'hommage, très sobre, s'est déroulé sur la base du GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie, à Versailles-Satory (Yvelines).

"Celui qu’on surnommait +Blanca+ avait bien l'âme d'un soldat de la France, souriant et libre ( ..) un sourire comme choix, un étendard, un refus de la plainte, un sourire comme legs", a déclaré le chef de l'Etat Emmanuel Macron devant le cercueil du major Arnaud Blanc, gendarme du GIGN tué lors d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane.

Ce "tireur d’élite, conducteur de véhicules blindés, secouriste confirmé, expert en pirogues" avait pris pour engagement de "protéger chacun en rempart du droit, en soldat de la loi jusqu’au bout", a ajouté Emmanuel Macron, accompagné des ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et des Armées Sébastien Lecornu.

Le 22 mars, le militaire, pacsé et père de deux enfants, avait été héliporté avec neuf camarades au coeur de la jungle guyanaise afin de rejoindre par surprise le site clandestin de Dorlin, à deux jours de marche de là.

À lire aussi Un gendarme tué en Guyane lors d'une opération anti-orpaillage illégal

"Leur but, démanteler un de ces camps d'orpaillage illégal où l’on ne trafique pas seulement l’or mais la drogue, les médicaments, les armes et même les humains", a raconté Emmanuel Macron, évoquant les "femmes prostituées", les "enfants asservis", "les migrants clandestins dont on exploite le malheur par la menace et le chantage".

Les frères d'armes le visage masqué

Après deux...


Lire la suite sur ParisMatch