Gendarme du GIGN tué en Guyane: Emmanuel Macron fait part de sa "grande émotion"

Le chef de l'État a réagi à l'annonce de la mort du militaire en Guyane. L'homme de 35 ans et père de deux enfants a été tué par balles lors d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal.

Emmanuel Macron exprime "sa grande émotion", rapporte ce samedi l'Élysée, après l'annonce de la mort d'un gendarme du GIGN lors d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal.

"Je salue avec émotion son courage et son engagement", a-t-il assuré, adressant ses condoléances à sa compagne et leurs deux enfants.

Tué par balle

Le chef de l'État "salue le courage et la mémoire de ce sous-officier, tombé sous le feu, engagé depuis 2009 au sein de la gendarmerie nationale et qui servait à l'antenne GIGN de Cayenne depuis 2019", a encore indiqué la présidence de la République dans un communiqué.

La Première ministre, Élisabeth Borne a elle partagé sa "tristesse", adressant ses condoléances à sa famille, ses proches et camarades.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a lui aussi fait part sur Twitter de sa "très vive émotion" après la mort du militaire. "J’adresse mes sincères condoléances et tout mon soutien à sa famille, à ses proches et à ses camarades", assure-t-il.

Âgé de 35 ans, le militaire a été tué par balle. L'orpaillage, soit le trafic d'or extrait illégalement, est pratiqué par quelque 6000 personnes en Guyane, selon la préfecture locale.

En 2012, deux militaires avaient été tués et deux gendarmes grièvement blessés par balles lors d'une opération conjointe armée/gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane, déjà au niveau du site de Dorlin.

Article original publié sur BFMTV.com

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