Gemalto déçoit avec le recul de ses ventes dans le mobile

Gemalto a nettement amélioré ses ventes au troisième trimestre, porté par ses activités de paiement et identité et ses plates-formes de logiciels et services. /Photo d'archives/REUTERS/Dado Ruvic

PARIS (Reuters) - Gemalto a nettement amélioré ses ventes au troisième trimestre, porté par ses activités de paiement et identité et ses plates-formes de logiciels et services, mais les investisseurs se disent déçus par la contraction de l'activité mobile, ce qui pèse sur l'action en Bourse.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du spécialiste français de la sécurité numérique a progressé de 13% à taux de changes constants à 769 millions d'euros, la hausse de 51% dans le pôle paiement et identité compensant en partie la baisse de 17% dans le mobile.

"Gemalto a annoncé un ensemble décevant de ventes au troisième trimestre ce matin", juge dans une note Société générale. "La principale zone en difficulté fut dans la division mobile. Les ventes y sont ressorties à 299 millions d'euros contre des attentes de 330 millions d'euros", ajoute le courtier.

La tendance continue d'être positive notamment dans les programmes gouvernementaux ou le paiement, mais est en repli concernant les ventes aux opérateurs de téléphonie mobile, a précisé dans un communiqué Gemalto.

Le groupe a prévenu que la fermeture du service de paiement mobile Softcard allait limiter la progression de son segment mobile au second semestre en rythme annuel.

Softcard a fermé à la suite du rachat de l'activité par Google en février, qui l'a remplacée par son propre service, Google Wallet.

Le groupe a toutefois confirmé viser pour 2015 une croissance à deux chiffres de son résultat opérationnel.

En Bourse, à 11h02, l'action perdait 7,43% à 56,71 euros dans des volumes représentant 1,5 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext. Au même instant, le SBF 120 abandonnait 0,57% dans des volumes équivalents à 49% de leur moyenne journalière habituelle.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)