GE devra payer s'il ne tient pas ses engagements, déclare Griveaux

PARIS (Reuters) - General Electric devra acquitter les pénalités prévues s'il ne respecte pas son engagement de création nette de 1.000 emplois d'ici fin 2018 en France pris lors du rachat des activités énergie d'Alstom il y a trois ans, a déclaré dimanche le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

Le groupe américain a fait savoir cette semaine que cet engagement était "hors d'atteinte", invoquant un "environnement difficile du fait de l'évolution défavorable de ses marchés historiques dans le secteur de l’énergie", en précisant que, à fin avril, seuls 323 emplois nets avaient été créés.

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a invité en retour GE à "se conformer au mieux" à ses promesses, alors que l'accord de 2015 prévoyait des pénalités de 50.000 euros par emploi non créé.

"Les sanctions devront être exemplaires", a dit Benjamin Griveaux sur France 3, "les 50.000 euros devront être déclenchés à la fin de l'année si General Electric ne tient pas ses engagements".

"Quand on prend des engagements devant l'Etat, on les respecte".

(Yann Le Guernigou, édité par Pierre Sérisier)