Gaza : les trois otages israéliennes retrouvent leurs proches à l’hôpital de Tel Aviv, le moment émouvant

Gaza : les trois otages israéliennes retrouvent leurs proches à l’hôpital de Tel Aviv, le moment émouvant

INTERNATIONAL - Retrouvailles après 471 jours de captivité. Trois otages libérées ce dimanche 19 janvier par le Hamas ont retrouvé leurs familles en Israël, au premier jour du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de quinze mois de guerre.

Les ex-otages, Emily Damari, Doron Steinbrecher et Romi Gonen, sont arrivées à l’hôpital Sheba à Ramat Gan, près de Tel Aviv, en hélicoptère. L’armée israélienne, qui a annoncé leur retour dans le pays, a confirmé dans un communiqué que les « trois otages libérées avaient atterri à l’hôpital avec leurs mères, où elles retrouveront le reste de leur famille et recevront des soins médicaux ».

Un état de santé « stable » permettant les retrouvailles

Les trois femmes ont donc d’abord retrouvé leurs mères. L’armée israélienne a publié une photo d’Emily Damari, souriant et posant avec sa mère, la main bandée, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

Puis, elles ont été héliportées à l’hôpital près de Tel Aviv, où elles ont pu retrouver le reste de leur famille. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous, diffusée par le gouvernement d’Israël, l’émotion des retrouvailles était immense, les larmes coulant sur les visages.

Après l’arrivée des trois jeunes femmes dans l’établissement médical, un médecin de l’hôpital Sheba a rassuré sur leur état de santé, déclarant lors d’une conférence de presse qu’elles sont « dans un état stable ». « Cela nous permet, à nous comme à eux, de nous concentrer sur ce qui est le plus important pour l’instant : retrouver leurs familles », a affirmé Itay Pessach.

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« Voir les otages retrouver leurs familles remplit nos cœurs d’espoir », a commenté sur X la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui déclaré qu’il était « impératif » que le cessez-le-feu « lève les importants obstacles sécuritaires et politiques à l’acheminement de l’aide ». Selon l’Égypte, l’accord prévoit « l’entrée de 600 camions d’aide par jour ». D’après un responsable égyptien, « 260 camions d’aide et 16 de carburant » étaient entrés en fin de journée dimanche.

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