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A Gaza, «l’Egypte et l’ONU jouent les extincteurs de dernière minute, mais les flammes sont partout»

Un bombardement israélien sur la bande de Gaza, vendredi.

Après les bombardements de la zone par Israël vendredi, un cessez-le-feu a fait revenir un calme relatif. Mais les raisons de cette escalade restent à vif et irrésolues.

En dix ans, tant chez les Israéliens que les Palestiniens, la crainte s’installe chaque été à mesure que le mercure grimpe : y aura-t-il une nouvelle guerre à Gaza ? Trois ont déjà eu lieu (2008, 2012, 2014), pendant qu’entre chaque conflit meurtrier (Tsahal parle pudiquement d’«opérations»), Israël poursuit sa «guerre entre les guerres» contre le Hamas. Un ni-ni éprouvant basé ces dernières semaines sur un «dialogue» par la poudre (drones contre cerfs-volants, chasseurs F16 contre roquettes) à l’asymétrie flagrante, de plus en plus intenable. Dans le même temps, l’Etat hébreu garde un œil inquiet sur son «front nord», avec la reprise des territoires bordant le Golan occupé par les forces de Bachar al-Assad, avec le soutien de milices pro-iraniennes.

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Vendredi à la nuit tombée, pour la deuxième semaine consécutive et la quatrième fois en deux mois, l’aviation et les tanks israéliens ont pilonné l’enclave palestinienne, détruisant «une soixantaine de sites militaires du Hamas», selon Tsahal, et tuant quatre Palestiniens, dont trois membres des brigades Ezzedine al-Qassam, comme l’a revendiqué le bras armé du mouvement islamiste. Ce bombardement, le plus intense en quatre ans, se voulait une riposte à la mort d’un soldat israélien de 21 ans abattu par un sniper palestinien durant la manifestation hebdomadaire de la «Marche du retour» à la frontière. Il s’agit du premier soldat israélien tombé à Gaza depuis 2014, illustrant par ailleurs la mutation du mouvement à l’origine non-violent depuis sa reprise en main par le Hamas.

Diagnostic

Alors que le pire semblait certain, un cessez-le-feu négocié par l’Egypte et Nikolaï Mladenov, l’envoyé de l’ONU pour le «processus de paix», a été trouvé en quelques heures, les factions (...)

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