Gaza: le Hamas estime qu'un cessez-le-feu doit s'accompagner d'un retrait "complet" d'Israël
Le groupe islamiste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a réaffirmé ce jeudi 15 août au soir qu'un cessez-le-feu dans ce territoire devait s'accompagner d'un retrait "complet" des forces armées israéliennes.
"Tout accord doit aboutir à un cessez-le-feu global, à un retrait (israélien) complet de Gaza, (et) au retour des personnes déplacées", a déclaré un haut responsable du Hamas, Hossam Badran, à Doha où ont repris des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza.
Un "début prometteur"
Les États-Unis ont salué jeudi le "début prometteur" des discussions à Doha en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, la pression s'intensifiant pour éviter une extension de la guerre qui a fait selon le Hamas plus de 40.000 morts dans ce territoire palestinien.
Les pourparlers doivent se poursuivre vendredi, a dit une source proche des discussions au 11e mois de ce conflit dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé plus de 17.000 terroristes" depuis le 7 octobre 2023.
Après des mois de pourparlers infructueux, les nouvelles discussions se déroulent, à l'appel des médiateurs - Qatar, États-Unis et Egypte - pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu dans cette guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.
Le directeur de la CIA William Burns et les chefs des services de renseignements extérieurs (Mossad) et intérieurs (Shin Beth) israéliens y ont pris part. Le Hamas n'y a pas participé.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby, a quant à lui évoqué un "début prometteur" mais souligné qu'il restait "beaucoup de travail à faire". Les obstacles "peuvent être surmontés et nous devons parvenir à une solution", a-t-il ajouté.