Gaza : 7 otages, dont 3 étrangers, sont morts dans le bombardement d’un camp de réfugiés
Ils ciblaient un commandant du Hamas, mais ont fait des dizaines de morts parmi la population civile. Mardi 31 octobre, un bombardement israélien a touché le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, Jabaliya, tuant au moins deux enfants français, ainsi que sept otages, dont « trois détenteurs de passeports étrangers ».
« Mort de sept détenus civils, dont trois détenteurs de passeports étrangers, dans le massacre de Jabaliya hier », ont ainsi indiqué les brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, dans un message diffusé sur Telegram, ce mercredi 1er novembre.
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Au moins 240 otages
Le 26 octobre, la branche militaire du Hamas avait déjà dit « estimer » que « près de cinquante » otages avaient été tués « à cause des bombardements » israéliens. Ces affirmations n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.
Selon les autorités israéliennes, au moins 240 otages, Israéliens, binationaux et étrangers, sont toujours aux mains du Hamas. Ils ont été enlevés le 7 octobre, quand des commandos du mouvement islamiste ont infiltré le sud d’Israël depuis la bande de Gaza, menant une attaque sanglante contre des civils d’une ampleur et d’une violence inédites.
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