La gauche réunifiée le temps d’un mariage gay

Le Premier ministre, le président de l’Assemblée, trois ministres, le patron du Parti socialiste, des députés, des conseillers ministériels et présidentiels… Une myriade de dirigeants de gauche a convergé samedi à Alfortville (Val-de-Marne), pour célébrer le premier mariage gay d’un parlementaire français, le sénateur et maire PS de la ville, Luc Carvounas, avec son compagnon, Stéphane Exposito, chef de cabinet de la secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard. Premier adjoint de Carvounas et maître de cérémonie, Michel Gerchinovitz savoure : «Depuis quelques secondes, j’ai l’impression d’avoir ouvert le congrès de réunification de la gauche.» Manuel Valls se marre, Claude Bartolone et Jean-Christophe Cambadélis aussi. «J’ai entendu le mot synthèse», s’amuse Frédérique Espagnac, jeune sénatrice proche du chef de l’Etat, arrivée un peu à la bourre. Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse papotent avec Robert Hue, Roger-Gérard Schwartzenberg et la secrétaire d’Etat Laurence Rossignol. La gauche plurielle est endimanchée. «C’est un rassemblement où des gens qui ne se voient pas… se voient», résume Yves Colmou, principal conseiller de Manuel Valls. Officiellement, personne ne parle politique. Pour le Premier ministre, porteur d’un «message d’amour et de bonheur» - ce qui le change pas mal -, ce mariage pour tous «est un symbole, un souffle de liberté et de tolérance» mais aussi «une loi qui s’applique, un engagement du président de la République».

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