A la gauche du PS, plusieurs candidats se détachent pour la primaire

Arnaud Montebourg et Benoît Hamon à La Rochelle, le 10 septembre.

A La Rochelle, les frondeurs socialistes ont lancé un nouvel appel «à une grande primaire de toute la gauche et des écologistes» tout en cherchant à préserver leur unité malgré la multiplication, dans leurs rangs, de candidats à la présidentielle.

Ils se seront prêtés au jeu traditionnel de la photo de famille, l’Atlantique dans le dos. Et ils se seront gardés, ce week-end à La Rochelle, de prononcer la moindre petite phrase qui aurait pu offrir aux soutiens de François Hollande et de Manuel Valls l’occasion de pointer les «divisions» de cette aile gauche socialiste qui veut porter, en 2017, une «alternative» à la politique menée depuis 2012. Mais à observer Arnaud Montebourg et Benoît Hamon lors de ces «journées d’été» de leurs amis – réunis dans le courant PS «À gauche pour gagner» – on a compris dimanche qu’il serait compliqué d’avoir une seule et unique candidature de cette famille-là à la primaire de la gauche (les 22 et 29 janvier).

Certes, le chef de file de ces «frondeurs», le député Christian Paul, a rappelé dans son discours de clôture qu’il était chargé «d’aller par étapes vers une candidature unique». «Cela engage chacun et chacune d’entre nous. Chacun l’a accepté, personne ne s’en est exonéré», a souligné l’élu de la Nièvre. Outre Hamon et Montebourg – qui demande toujours des garanties à la direction du PS sur l’organisation d’une primaire ouverte –, la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann, très applaudie lors de son intervention, est aussi candidate. Tout comme l’ex-inspecteur du travail, très apprécié des militants PS les plus à gauche, Gérard Filoche.

Hamon clive, Montebourg «converge»

Si dans l’entourage de Montebourg, on réclame d’ici la date limite de dépôt des candidatures (15 décembre) un désistement en faveur du mieux placé dans les sondages (pour l’instant, Montebourg), dans celui d’Hamon, on juge plus pertinent de présenter plusieurs candidatures dès le premier tour pour ratisser large. «L’essentiel, c’est de ne pas se taper dessus. Etre (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Bayrou voit le «projet de société» de Macron «infiniment proche» de celui de Sarkozy en 2007
Alstom: «L’État se réveille bien tardivement», estime NKM
Valls fustige les hérauts d’une gauche «puérile»
Prisons: il faudra créer «10.000 places dans les 10 ans qui viennent»
Valls: «Nicolas Sarkozy s'est trompé en 2012 sur la lecture de la menace terroriste»