Publicité

A gauche, la «Plateforme» veut devenir «mouvement politique»

La PLateforme.

Cet objet politique créé en décembre par de jeunes militants de gauche entend devenir un «lieu de contact» pour déçus de partis politiques traditionnels.

Ils attaquent la deuxième étape. Dans la série des tentatives à gauche pour faire sans ou en dehors des partis politiques traditionnels, «La Plate-forme», un rassemblement de jeunes militants de gauche lancé en décembre dernier pour faire «émerger de nouvelles propositions politiques, innovantes et radicalement nouvelles», compte désormais «basculer dans un mouvement politique». «On veut continuer à construire sans leader et sans tête de pont, explique Valentin Przyluski, l’un des fondateurs de l’association. Depuis plusieurs mois, nous tentons de retisser des liens, créer des points de contacts à gauche qui ne soient pas des points de contacts entre élus.»

Exercice difficile, surtout lorsqu’on est suspecté de construire un outil pour Arnaud Montebourg, plusieurs responsables de ce mouvement ayant été membres de son cabinet à Bercy : «Montebourg, c’est Montebourg, poursuit Przyluski. Nous, on veut sortir du caporalisme à gauche et inverser le rapport de force en faveur de ceux qui pensent et ont des idées plutôt que de travailler pour des partis et leurs leaders. Des citoyens ont plein d’idées, plein d’envie mais on n’en fait rien.»

«Dialogues»… et élections ?

Tenter de lier socialistes, écologistes, communistes, etc. sur des «plateformes» justement, c’est le boulot qu’ils tentent de faire depuis l’automne dernier. Sur leur site, on peut retrouver plusieurs contributions sur l’épisode «Charlie», la «protection sociale à l’heure de l’individu», la question européenne ou bien les «responsables de la crise». Ce jeudi, dans une forme plus classique de Think tank, ils organisent des «dialogues» au Lavoir moderne parisien dans le 18e arrondissement de Paris. Premiers invités: le chercheur belge Paul Jorion pour discuter de la «démocratie à l’heure de l’économie dominée par les marchés» et l’historienne Sophie Wanich sur la (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Les sénateurs UMP touchaient chaque année 8 000 euros d'«étrennes»
Remaniement : petits ajustements entre hollandais
Le maire FN de Hayange conserve son mandat
Les sujets de philo du bac illustrés par la classe politique
Remaniement : faites connaissance avec le nouveau gouvernement