Publicité

Gauche et majorité dénoncent la responsabilité de Zemmour dans les incidents violents lors de son meeting

Capture d'écran de l'AFPTV montrant des incidents avec des militants de SOS Racisme pris à partie par des sympathisants d'Eric Zemmour, le 5 décembre 2021 à Villepinte  - Colin BERTIER, Aurelia MOUSSLY, Laura DIAB © 2019 AFP
Capture d'écran de l'AFPTV montrant des incidents avec des militants de SOS Racisme pris à partie par des sympathisants d'Eric Zemmour, le 5 décembre 2021 à Villepinte - Colin BERTIER, Aurelia MOUSSLY, Laura DIAB © 2019 AFP

La gauche et des membres de la majorité ont dénoncé dimanche la responsabilité d'Éric Zemmour dans les incidents violents qui ont émaillé son premier grand meeting de campagne, dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis).

Avant que le meeting ne démarre, une équipe de l'émission "Quotidien" a été huée par le public aux cris de "et tout le monde déteste 'Quotidien'", avant d'être mise brièvement à l'abri. Et des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait "non violente" ont eux été agressés par des participants.

876450610001_6285336120001

Des "violences insupportables"

"Zemmour a donné une légitimité à cette violence qui ne se contient plus", a accusé le Premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter. "Frapper des militants pacifistes qui portent un message de refus du racisme et qui se font casser la gueule pour cette seule raison, quelqu'un a encore un doute sur la motivation des militants de Villepinte?", a-t-il ajouté.

"La France, ce n'est pas le racisme. Militants pacifistes roués de coups, insultes envers les médias: je condamne avec la plus grande fermeté ces violences insupportables qui n'ont pas leur place dans notre République. Total soutien aux journalistes et aux militants agressés", a aussi réagi dans un tweet la candidate du PS Anne Hidalgo.

"Il prétend rétablir l'ordre, il sème le chaos. Des gens se battent. Des journalistes sont menacés. Des insultes sont proférées. Il disloque l'unité nationale. Il aimerait représenter la France : il la menace", a dénoncé sur Twitter le vice-président (LREM) de l'Assemblée nationale Hugues Renson.

"Tout n'aura été que violence. Violence contre les médias. Violence contre ses adversaires politiques. Violence contre les Français. Violence entre les Français. Le meeting de Zemmour aura montré ce qu'il est : la haine, la division, le désordre et la violence", a critiqué le porte-parole des députés LREM Pieyre-Alexandre Anglade.

"La violence n'a pas sa place dans notre démocratie"

Pour Éric Zemmour, la liberté d'expression ne doit être que la sienne. Pour lui c’est: Non à la la presse si elle n’est pas en soutien. Oui au racisme et à l’incitation à la haine. La France, c’est tout l’inverse", a de son côté déclaré le président du groupe LaRem à l'Assemblée nationale Christophe Castaner.

"Journalistes hués, militants antiracistes agressés, voilà à quoi ressemblerait la France si Zemmour le haineux la dirigeait", a dénoncé le candidat du PCF Fabien Roussel, qui a exprimé sa "solidarité avec tous ceux qui ont eu à subir ce déchaînement de violence".

"L'agression violente contre ces militants antiracistes est choquante et scandaleuse... Ainsi, quand vous dites 'Non au racisme' les zemmouriens vous frappent. Très révélateur !!", s'est indigné Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. "La violence n'a pas sa place dans notre démocratie. Soutien aux militant·es de SOS Racisme", a réagi sur Twitter le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot.

Article original publié sur BFMTV.com