"La gauche doit rompre avec l’idéologie mortifère du progressisme américain"
Paul Melun, essayiste et co-auteur de "Enfants de la déconstruction", analyse l'évolution de la gauche française.
Les Etats-Unis, pays de Bernard Madoff, des fonds de pension vautours et des OPA hostiles, montre depuis 1945 qu’il maitrise aussi bien la colonisation économique que l’influence culturelle. Fidèle à cette tradition, importatrice de fast-foods et de réseaux sociaux, les idéologues du progressisme s’activent outre-Atlantique pour faire main basse sur le débat public Occidental. A la manière des canettes de sodas ou des blockbusters de jadis, la diffusion de leurs concepts passe par un marketing criard et une communication innovante.Importation du macarthysmeC’est ainsi que des théories rocambolesques, dénuées de fondements intellectuels, à l’instar du "privilège blanc", des "théories du genre" ou du "décolonialisme" ont fait leur apparition dans la vie des Français ces dernières années. Une part importante des élites nationales, en pâmoison face à la culture américaine, s’est fait le relais fidèle de ces concepts auprès de la vielle patrie tricolore. Les Français des villes furent les premiers noyés sous ce mélange vaseux, fait de prêchi-prêcha écocitoyen, d’antisexisme puritain et d’antiracisme revanchard. Il ne se passe désormais plus une semaine en France sans mise au pilori du racisme ou sexisme présumé d’un nouvel accusé. La tradition maccarthyste est désormais importée en France, plus d’un siècle après l’affaire Dreyfus."Ni la surveillance de masse,...
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