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La gauche conserve les Pyrénées-Orientales

Soulagés ! Les Pyrénées-Orientales (PO) restent à gauche in extremis avec neuf cantons dont six au PS et un au PCF, sur les 17 de la prochaine assemblée départementale. Le FN s’installe comme la deuxième force politique du département en nombre de voix devant l’UMP et l’UDI, même si le parti de Marine Le Pen rate sa percée à Perpignan, où il était pourtant donné gagnant dans 2 des 6 cantons de la capitale catalane. La droite sauve les meubles en gardant finalement sept cantons. «On a eu chaud. Avec près de 30% des électeurs ayant voté FN, il y a matière à s’inquiéter. L’UMP est en voie de marginalisation», s’exclame François Calvet, sénateur UMP des Pyrénées-Orientales. Où l’effet Sarkozy est mitigé : sa descente à Perpignan pour son dernier meeting de campagne aurait davantage exacerbé «les divisions d’une droite locale très partagée entre le ni-ni [ni PS ni FN, ndlr] et l’alliance assumée avec le parti de Marine Le Pen», livre un élu de la droite perpignanaise.

«Il faut rester humble, même si c’est une belle victoire, estime de son côté Jacques Cresta, député socialiste et premier fédéral des PO. Il n’y a pas de quoi pavoiser. Avec un tel score du FN, il y a de quoi s’inquiéter pour les élections régionales et la présidentielle.»

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