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La gauche anti-Mélenchon montre ses muscles à Montpellier

Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du PS, a réuni samedi, à Montpellier, les principales figures de la gauche anti-Nupes.  - Credit:Henri Frasque
Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du PS, a réuni samedi, à Montpellier, les principales figures de la gauche anti-Nupes. - Credit:Henri Frasque

« Mais non, ce n'était pas un rassemblement anti-Nupes, jure le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. D'ailleurs, on n'a prononcé qu'une fois le nom de Mélenchon. » Si son jeune courant, Refondations, a réuni 400 personnes, élus, militants, syndicalistes, politologues, éditorialistes, dans un amphi de la faculté d'économie de Montpellier, pendant trois jours, jusqu'à ce dimanche, c'est pour phosphorer sur les grands sujets : le réchauffement climatique, le pouvoir d'achat, l'Europe, l'incarnation par la gauche d'une « promesse républicaine »…

« Nous avons invité tout le monde à gauche à discuter avec nous », souligne la première secrétaire du PS parisien, Lamia El Aaraje, co-porte-parole du courant, qui pèse 30 % au PS. Communistes, écologistes, radicaux de gauche en étaient. Tout comme la cheffe de file de l'autre courant anti-Nupes du PS (20 %), la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy.

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 - Credit: L'ancien candidat à la présidentielle, Benoît Hamon, aujourd'hui directeur général de l'ONG Singa, et qui « n'avait plus parlé dans des rencontres socialistes depuis 2017 », y a livré un brillant discours, samedi matin, sur l'immigration. « Il y a probablement plus de personnes qui se sont levées pour applaudir Benoît que de gens qui ont voté pour lui en 2017 », a ironisé, dans la foulée, le président EELV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, s'attirant des sifflets.

Carole Delga et Benoît Hamon. © Henri Frasque L'ancien candidat à la présidentielle, Benoît Hamon, aujourd'hui directeur général de l'ONG Singa, et qui « n'avait plus parlé dans des rencontres socialistes depuis 2017 », y a livré un brillant discours, samedi matin, sur l'immigration. « Il y a probablement plus de personnes qui se sont levées pour applaudir Benoît que de gens qui ont voté pour lui en 2017 », a ironisé, dans la foulée, le président EELV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard [...] Lire la suite