« Gardons à l’esprit les combats de Simone Veil » : À Strasbourg, Borne inaugure un bâtiment à son nom
POLITIQUE - « Une très grande Française et une immense Européenne ». Élisabeth Borne a inauguré ce mardi 21 novembre un bâtiment au nom de Simone Veil au Parlement européen de Strasbourg. La Première ministre a appelé à « puiser dans l’exemple » de Simone Veil, première présidente du Parlement européen.
« À l’heure où certains accablent l’Europe par principe, par réflexe, gardons à l’esprit les combats de Simone Veil », qui a su « faire de blessures indicibles, le moteur de son engagement au service de la paix et de l’unité des Européens », a insisté Élisabeth Borne, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
La présidente du Parlement européen Roberta Metsola a aussi salué la militante à l’origine de la loi sur l’IVG, une femme qui « croyait à l’humanité et à la réconciliation ».
À six mois des européennes
Élisabeth Borne a rappelé le contexte de cette inauguration qui se fait « à six mois de l’échéance majeure que sont les élections européennes ». La cheffe du gouvernement a aussi vanté la « vitalité de la démocratie européenne », amorçant la campagne de la majorité toujours à la recherche d’une tête de liste pour les élections de juin face à l’extrême droite, donnée favorite.
La Première Ministre a prévu de faire ce mardi la tournée de sa famille européenne. Elle échangera notamment avec Stéphane Séjourné, président du groupe Renew (dont Renaissance), puis avec les eurodéputés français de ce groupe.
Missionnée par Emmanuel Macron pour faire valoir le bilan européen de la majorité, elle était à Bordeaux, le 6 octobre, pour faire valoir « le seul bulletin de vote pro-européen », celui de sa majorité, face aux « pères déconstructeurs de l’Europe » de l’extrême droite. De quoi nourrir la rumeur qu’elle pourrait être elle-même tête de liste ? « Mais qui serait alors Première ministre ? » évacue-t-on à Matignon.
La « dernière » campagne de Macron
Plusieurs noms circulent pour mener la liste de la majorité, dont celui de Stéphane Séjourné, qui dirige déjà Renaissance. « Stéphane a envie (...) mais il veut garantir au président une puissance politique » chez Renew, avance son entourage. En revanche, le nom d’Élisabeth Borne « n’a jamais émergé des rencontres avec Emmanuel Macron » à ce sujet, selon la même source.
Les noms du commissaire européen Thierry Breton et de la secrétaire d’État chargée de l’Europe Laurence Boone, présents à l’inauguration du bâtiment, sont aussi cités
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