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Les gardes des étudiants externes à l'hôpital bientôt mieux payés

Service d'endocrinologie du professeur Philippe Chanson a l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, le 10 juin. Sophia, aide-soignante.

Jeudi, Marisol Touraine a fait un geste à destination des étudiants en médecine, qui sont actuellement rémunérés 26 euros brut pour une garde de douze heures.

Jeudi, au Congrès de l’association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) à Lyon, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé que «la rémunération des gardes des étudiants hospitaliers sera doublée d’ici à 2016».

Une revalorisation qui se fera en deux temps : le tarif d’une garde passera de 26 euros à 39 euros brut au 1er septembre 2015, puis à 52 euros brut en 2016. «Dans le contexte de maîtrise des dépenses, ce doublement est une étape importante», a souligné la ministre de la Santé. «Ce coup de pouce financier va dans le bon sens, mais il reste du chemin à faire», a réagi Sébastien Foucher, président de l’ANEMF.

100 à 250 euros par mois

De fait, les gardes font partie des stages faiblement rémunérés que doivent effectuer les externes, les étudiants de quatrième, cinquième et sixième années. Ils gagnent entre 100 et 250 euros par mois pour un mi-temps et doivent effectuer 25 gardes pendant ces trois années. Payées actuellement au tarif horaire de deux euros «pour des nuits de douze heures, avec beaucoup d’activité, de tension médicale, de cas complexes», ces permanences sont réalisées sous la surveillance d’un responsable «senior».

Puis, la ministre a conclu son discours en évoquant «la Grande conférence de la santé», qui aura lieu à l’automne. «Cette conférence a pour ambition d’anticiper ce que seront les modalités d’exercice de la médecine dans dix ans. Vous êtes les premiers concernés et j’ai confiance en vous, en votre motivation, en votre énergie et en votre capacité d’innovation pour prendre part aux travaux préparatoires.» Pour l’heure, les principaux syndicats de médecins libéraux ont annoncé soit qu’ils ne participeraient pas à cette conférence, comme la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), soit qu’ils réservaient leur réponse, comme MG-France. Peut-être les (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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